lundi 8 novembre 2010

Les JCC c’est fini …..

Newspresso a retenu pour vous le meilleur des films les plus marquants, les surprises et les déceptions du festival. Voici le bilan de cette 23eme édition des Journées Cinématographiques de Carthage.
Une semaine après la fin du festival, on revient sur ce qui a plu , ce qui a déçu , ce qui a surpris et ce qui aurait pu encore être retravailler et revenir aux prochains JCC à savoir dans deux ans , pour au moins présenter un projet techniquement potable .


Puisqu’il faut commencer, commençons avec le palmarès égyptien très doré pour le film "MICROPHONE" d’Ahmed Abdallah qui s’est vu recevoir le Tanit d’or. Direz vous les juges égyptiens ont tapé du poing sur la table (ils ont raison on ne peut que se taire quand ils parlent de cinéma), néanmoins c’était un film qui se défendait bien face à la concurrence rude des films tunisiens, plus poignants les uns que les autres dans la liste de la compétition officielle longs métrages.
"Voyage à Alger" de l’Algerien Abdelkrim Bahloul récompensé par un Tanit d’argent et enfin "La mosquée" du marocain Daoud AOULED SYAD le Tanit de bronze.
Fini la séquence strass, paillettes, tapis rouge, cérémonie et récompenses et parlons de cinéma !!!!
Un cinéma qui a connu son temps de gloire durant ces JCC. Les salles de cinéma petites, sales et pauvres en moyens techniques étaient, néanmoins, remplies même archi pleines, dedans, dehors avant les films et même après. On voyait de tout, toutes les catégories sociales , cinéphiles ou pas , le gens du métier et ceux qui ne savaient même pas où ils étaient .L’important c’est que ces JCC ont attiré du "peuple" .Une preuve pour nos investisseurs qui n’osent même pas penser que le cinéma fait vendre dans notre pays et bien voilà messieurs du monde oh oui y’en a eu ! !!
Mais qu’a vu ce monde sur les écrans ??
Du lourd, du très très lourd, du moins bon et même du médiocre.

Qui dit du lourd dit gros budget dit Tarak Ben Ammar qui a offert aux spectateurs tunisiens de beaux moments cinématographiques avec les films de Rachid Bouchareb notamment " HORS LA LOI" qui n’a laissé personne indifférent, "Miral" de Julian Schnabel ou encore "Venus Noire" de Abdelatif Kechich.
Mais pas seulement les films a gros budget qui ont crevé les écrans Tunisiens durant ces JCC, les courts métrages se sont aussi bien défendus comme : "Linge sale" de Malik Amara, "Chak Wak" de Nasr Eddine Shili, "Obsessions" de Amine Chiboub et enfin "Mouja" de Mohamed Ben Attia.
Quand aux moins bons, les médiocres, les mascarades cinématographiques y’en a eu, et le Tanit d’or revient au cinéma Tunisien. Trois films en compétition officielle mais aucun d’entre eux ne vaut le coup d’être revu ni même vu pour une fois.



Un "Fin décembre" qui nous a laissé sur notre faim, des "Palmiers blessés" qui n’ont blessés qu’une chose : nos yeux et pour "Chronique d’une agonie" je me tais c’est préférable.
Des révélations, oui de très bonnes dirais je.
Commençons par ces petits réalisateurs qui ont su nous capter par des mini-projets mais un gros potentiel et une grande sensibilité qui ont touché un bon nombre de spectateurs comme Youssef Chebbi , Mahdi Barsaoui, Hsan Abdelghani ou encore Amine Chiboub .

Ensuite des actrices qui ont ébloui, transcendé l’écran, l'une d'elle la petite Amira Chebli ou plutôt la grande comédienne Amira Chebli. Un jeu d'acteur rare chez nous, si universel mais si propre a elle si gracieux et si fort si tendre et si poignant s’il y’a bien une chose qu’a réussit Ayda Ben Alaya pour "Chronique d’une agonie" c’est bien le casting.
Pour conclure je dirais que durant ces JCC, on a vu de tout : des potentiels prometteurs, des visages connus mais qu’on aime tant revoir et surtout, on a vécu une semaine ou seul le 7ème art comptait pour tous. Vive le cinéma.
Bonne semaine Newspresso à tous. À bientôt.
Bouteraa Farah

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